La filiale de la start-up lyonnaise Carester a inaugure ce lundi 18 mars la première pierre d’une usine de recyclage (via sa filiale Caremag) et raffinage de terres rares à Lacq sur un ancien site gazier de Total. Ce projet franco-japonais intéresse déjà le secteur automobile ou éolien.
Le démarrage est prévu fin 2026. Ce projet est rendu possible grâce à l’engagement à hauteur de 110 millions d’euros de partenaires japonais et au soutien de l’Etat Français pour un montant de 106 millions d’euros.
Cette unité industrielle deviendra le premier recycleur européen de terres rares et le plus gros producteur occidental de terres rares lourdes séparées avec 600 tonnes d’oxydes de Dysprosium et Terbium, soit environ 15 % de la production mondiale actuelle, et 800 tonnes d’oxydes de Néodyme et Praséodyme. Utilisées dans les aimants permanents pour les moteurs de véhicules électriques, les générateurs d’éoliennes et divers composants électroniques, les terres rares jouent un rôle clé dans la transition énergétique.
Il doit ainsi créer près de 100 emplois sur le site.
Ce projet démontre que la Région Nouvelle-Aquitaine est en bonne place pour participer activement à la transition énergétique.